Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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[Reporté] Christine Armanger

Ouvertures publiques

Avec De Dia­bo­li, la cho­ré­graphe et plas­ti­cienne Chris­tine Arman­ger tra­vaille la figure du diable, de son épais­seur his­to­rique à ses enjeux contem­po­rains. Trois inter­prètes (et un chien robot) s’y livrent à un rituel occulte tour à tour inquié­tant et grotesque. 

Dans une brume épaisse, trois créa­tures hybrides et un chien robot évo­luent en une vision sur­na­tu­relle, comme une remise au goût du jour des dia­ble­ries du Moyen Âge. Pos­tu­lant que le diable (son nom comme la réa­li­té sym­bo­lique qu’il recouvre) est plus que jamais d’actualité, Chris­tine Arman­ger puise dans l’histoire, les arts ou la théo­lo­gie pour tirer la myriade de fils qui le relient à nous, jusqu’à l’essor des nou­velles tech­no­lo­gies et l’Intelligence Arti­fi­cielle (convo­quée ici par le biais du chien robot et d’une voix off). Au fil d’une écri­ture orga­nique où corps, voix, texte et danse seront inti­me­ment mêlés, elle explore un voca­bu­laire cho­ré­gra­phique lié à la ronde, la faran­dole, aux états de transe, aux sauts et sau­tille­ments. Elle s’inspire éga­le­ment du réper­toire de say­nètes ludiques des dia­ble­ries du 15e siècle, du jeu et des simu­lacres. Figures tout à la fois humaines, sor­cières, satyres, fémi­nines et mas­cu­lines, les trois créa­tures hybrides et fan­tasques ten­te­ront le diable en jon­glant avec les sym­boles, les réfé­rences et les registres. De Dia­bo­li pro­pose ain­si une plon­gée oni­ri­co-cau­che­mar­desque dans un rituel contem­po­rain qui sent le soufre et qui, en don­nant corps à nos fièvres, en per­met l’exutoire.

Cho­ré­graphe, per­for­meuse, auteure et plas­ti­cienne fran­çaise, Chris­tine Arman­ger est titu­laire d’un Mas­ter 2 en Arts du spec­tacle – His­toire cultu­relle. Elle s’est for­mée auprès de Romeo Cas­tel­luc­ci, Jan Fabre, Ambra Sena­tore et Gisèle Vienne et a notam­ment tra­vaillé avec Laurent Bazin, Kata­lin Pat­kaï ou Maji­da Khat­ta­ri. De 2008 à 2015, elle est jour­na­liste arts vivants sur Radio Cam­pus Paris. En 2016, elle fonde la [Com­pa­gnie Louve] avec laquelle elle déve­loppe son écri­ture cho­ré­gra­phique et plas­tique, sous forme de solos. Elle s’intéresse tout par­ti­cu­liè­re­ment au céré­mo­niel et aux liens entre actuel et inac­tuel, en déployant des cli­mats esthé­tiques et sen­si­tifs pro­non­cés. Simul­ta­né­ment à son tra­vail scé­nique, elle a déve­lop­pé de 2010 à 2020 une pra­tique per­for­ma­tive et lit­té­raire sur les réseaux sociaux, sous l’avatar d’Edmonde Gogotte. Elle est lau­réate 2017 du pro­gramme Hors les murs de l’Institut Fran­çais pour ses recherches sur les hagio­gra­phies de saints et de saintes. Entre spec­tacle vivant et art contem­po­rain, elle a présenté ses pièces et per­for­mances en France et à l’étranger.

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Distribution

Concep­tion, texte, scé­no­gra­phie, inter­pré­ta­tion Chris­tine Armanger
Inter­pré­ta­tion Roma­ric Séguin (en cours)
Lumière Phi­lippe Gladieux
Com­po­si­tion musi­cale, cos­tumes, robo­tique (en cours)

Durée 1 heure

Pro­duc­tion Com­pa­gnie Louve
Copro­duc­tion centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Nor­man­die, dis­po­si­tif Accueil-stu­dio, mica­danses (en cours)

Billetterie

Attention : pour des raisons indépendantes de leur volonté, l'équipe artistique de Christine Armanger ne pourra pas assurer l'ouverture publique du 24 octobre 2024 comme initialement prévu. Nous vous tiendrons informés d'une nouvelle date de report. Merci pour votre compréhension.