La BIG PARTY – Focus Brésil
Soirée de lancement 2020
Spectacles en partenariats
Temps fort de l’année, la BIG PARTY est l’occasion pour le public de faire la fête au centre chorégraphique grâce à des DJ, d’assister à des performances, tout en découvrant de nouvelles esthétiques de danses par le biais d’ateliers de découvertes.
Cette soirée permet de découvrir de façon festive et engagée la programmation de l’année à venir et de rencontrer l’équipe du centre chorégraphique.
Pour cette édition nous vous proposons une soirée qui regarde du côté du Brésil. L’ensemble du programme sera traversé par l’actualité politique et violente de ce pays de métissages et de cultures, où la danse, le corps, la fête tiennent une place prépondérante et où le nouveau gouvernement met à mal des libertés, comme les valeurs de tolérance et d’ouverture chères aux artistes et à l’équipe du ccn.
Le centre chorégraphique sera scénographié par Régis‑R, Prince of Plastic. Ses œuvres fabriquées à partir de matériaux recyclés sont présentées dans les musées (Centre Pompidou), dans des festivals (Burkina Faso)… Il collabore aussi avec Philippe Starck pour différentes scénographies de lieux (Mama Shelter) ; et mènera un atelier DIY durant la soirée. Le recyclage faisant partie intégrante de la culture brésilienne.
Vous pourrez voir les performances de Volmir Cordeiro et de Washington Timbó, participer à l’atelier Afro-house de Maymouna, danser sur le live de Mamba de la Suerte et le DJ set de Bamao Yendé…
Ouverte à tou.te.s, la BIG PARTY donne le tempo d’une année où la danse est au cœur d’une vision artistique et politique !
Le centre chorégraphique se positionne en solidarité avec les artistes et créateurs brésiliens.
Cette saison nous accueillerons Fúria de Lia Rodrigues ainsi qu’un événement du festival de danse Panorama de Rio de Janeiro, en partenariat avec le CND Centre national de la danse à Pantin.
- Rue – Volmir Cordeiro et Washington Timbo (performance)
La rue est ouverture vers une autre. La rue invente des langues, des types, elle héberge les misérables et elle prête sa scène aux artistes qui la prennent comme refuge. Le vagabondage est une excellente invention de la rue. La rue a inventé la classe, la race, l’angoisse, le sang. La rue ne nous échappe pas, on la connaît tous. Elle rassemble les hommes, les manifestations sordides, elle est là pour nous ; et nous croyons jouer le « nous » quand nous nous retrouvons dans la rue. Mensonge. La rue sélectionne, limite, empêche, divise, dicte. La rue n’est pas la route, la rue ne veut pas le monde. Elle reste en ville. Et dans la ville, plein de poètes. Les poèmes, tous pulvérisés. Les rides. Les rues sont comme les rides d’un visage : les rues du visage, les rides du sol. Si je dis que la rue tricote avec le ciel, je n’exagère en rien : ils ont tous deux cette incroyable faculté à sentir les choses, les êtres, les matières pauvres. A se mettre à nu. - Mamba de la Suerte, variante du groupe Samba de la Muerte
Formule batterie / clavier.
« L’improvisation comme moyen de locomotion : groove, électrique, instinctif et libre. Sans complexe et avec une réelle envie de vibrer et de fusionner avec le public, ils offrent un live dansant, totalement improvisé, prêt à transformer toutes les scènes en veritable dancefloor. » - Bamao Yendé
Les noctambules avertis sont sans doute déjà familiers du travail de Bamao Yendé aux côtés de son équipe de Boukan Records : amener à Paris des ambiances qui y avaient jusqu’ici peu le droit de cité, entre House garage, broken beat de Peckham, Kuduro, Highlife et Batida de tous les coins de l’Afrique via Lisbonne et house bouillante branchée sur la sono mondiale. En creux une seule et même intention chez le jeune producteur- curator originaire de Cergy : décloisonner la fête en alignant les bastos de son label et casser des dos en soirée en mixant tout ce que la (black) music a produit de plus chaud ces dernières décennies.
Passé des clubs underground aux plus gros festivals en quelques mois, constamment au travail sur les prochains EPS, il est bien parti pour réussir sa mission haut la main.
- Régis‑R, Prince of Plastic
Il coud, peint, colle, soude, mais surtout… il fait les poubelles ! Régis‑R est un artiste déjanté et engagé, qui lutte contre le gaspillage et nous alerte à sa façon sur les dérives de notre société de consommation.
Ce garçon tatoué, fou de boxe, multi-diplômé met son art au service de ses convictions : créateur-recycleur, il combat le matérialisme en amassant les matériaux.
Il débute ses études à Bordeaux (école d’Architecture, fac d’Arts plastiques), puis monte à Paris pour entrer à l’École nationale supérieure des Arts Décoratifs. À sa sortie en 1998, il fait du recyclage sa spécialité. Son travail est rapidement remarqué par les éditeurs de design contemporain. Depuis, il enchaîne les projets et les expositions, dans de petites galeries comme dans des lieux prestigieux (Centre Georges Pompidou, Printemps Haussmann), en France comme à l’étranger.
R comme Réduisons nos déchets ! Réduire-Réutiliser-Recycler. Notre planète croule sous les déchets, il est temps de Réagir !
- Maymouna
Danseuse et chorégraphe professionnelle, Maymouna est spécialisée en danses urbaines : hip-hop, afrobeat, dancehall et Afrohouse.
Naturellement fédératrice, elle sait adapter sa pédagogie à chaque danseur (tous niveaux, tous âges). Elle consacre toute son énergie à véhiculer des valeurs de plaisir, de partage, de rigueur et d’ouverture d’esprit au travers de la danse.
Après une solide formation grâce aux concours chorégraphiques, workshops et shows, elle crée avec son frère la compagnie de danses urbaines Resurrection Crew basée à Lille.
Distribution
PROGRAMME DE LA SOIRÉE :
- à partir de 18h : inscriptions aux ateliers
- 18h30 : Batucada des Enfants du Marais
- 19h : Atelier Afro-house avec Maymouna
- 19h-22h30 : Atelier recyclage artistique
avec Régis‑R, Prince of Plastic
- À partir de 20h :
Live Mamba de la Suerte
+ performance de Bebel alias Washington Timbó
Présentation de l’année 2020
Performance Rue
Volmir Cordeiro et Washington Timbó
DJ set Bamao Yendé
En apéritif de cette soirée, le documentaire brésilien Bixa Travesty de Linn da Quebrada sera présenté le 07 novembre à 20h au Café des images
Documents
Dates et lieu
novembre 2019
-
08
CCN de Caen en Normandie 18h00
Billetterie
Entrée libre sans réservation
de 18h à 1h30