« C’est tou­jours bien de com­men­cer et de pas savoir ce qu’il va se passer »
L’écriture de Mar­tine Pisa­ni s’ap­puie sur l’i­dée de pay­sages inté­rieurs ou exté­rieurs qui se trans­forment avec des « presque riens ». Avec cette pièce, elle dit faire un solo avec Chis­tophe Ives, inter­prète et col­la­bo­ra­teur depuis 2004.
Ensemble, ils créent un réci­tal pour un soliste accom­pa­gné par des sons à prio­ri invisibles.

Le pro­gramme sera com­po­sé comme une suite de débuts. Com­ment pas­ser d’un début à l’autre, à quel moment déci­der que ça s’ar­rête ? Effa­cer, recom­men­cer, effa­cer, ain­si de suite… Ain­si les retar­da­taires ne rate­ront jamais le début !
Les pièces de Mar­tine Pisa­ni sont tou­jours éton­nantes car il semble aux spec­ta­teurs que les inter­prètes découvrent au moment de la repré­sen­ta­tion ce qui leur arrivent. Peut-être est-ce lié au rêve de Mar­tine, celui de ne rien savoir à l’avance. Une insta­bi­li­té per­ma­nente certes qui par­fois crée des situa­tions cocasses mais qui est pro­fon­dé­ment tra­vaillée par un sens de la musi­ca­li­té et du rythme.