Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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Lara Barsacq

Ouvertures publiques

Pen­sée par Lara Bar­sacq comme une per­for­mance proche du concert dan­sé, La Grande Nymphe porte un regard contem­po­rain et fémi­nin sur L’Après-midi d’un faune.

Avec La Grande Nymphe, la cho­ré­graphe Lara Bar­sacq tra­vaille à une réin­ven­tion de la figure de la nymphe, telle qu’elle tra­verse LAprès-midi d’un faune, poème de Mal­lar­mé dont le com­po­si­teur Debus­sy puis le cho­ré­graphe Nijins­ki ont tiré des œuvres mar­quantes, mais aus­si mar­quées par leur époque. Lara Bar­sacq entend y pui­ser une danse nou­velle, trans­for­mée et déca­lée, en adé­qua­tion avec la com­plexi­té du monde actuel. Quelle serait une appa­ri­tion réin­ven­tée de cette grande nymphe ? Avant tout, elle serait gui­dée par un regard nou­veau, une décons­truc­tion du regard mas­cu­lin, pour une apo­lo­gie de la chair au fémi­nin. Par­mi les pistes de tra­vail explo­rées par la cho­ré­graphe, la musique tient une place impor­tante : le Pré­lude à l’Après-midi d’un faune de Debus­sy sera comme la matrice de pièces élec­tro pop et syn­thé­tiques, pen­sées comme autant de ver­sions alter­na­tives et de chan­ge­ments de pers­pec­tive. Chan­tées ou par­lées, les paroles évo­que­ront la soif d’une vie pleine et affran­chie des normes. Des hymnes aux corps libres. Dans une per­for­mance proche du concert dansé, la figure de la grande nymphe se des­si­ne­ra en allers-retours entre le mythe et les corps contem­po­rains, mus par la jouis­sance et l’espoir de vies éman­ci­pées. Au fil d’une pièce écla­tée entre réel et incar­na­tion, abs­trac­tion et nar­ra­tion, danse et poé­sie, chacun.e pour­ra ques­tion­ner sa propre grande nymphe : femme, homme, trans, ani­mal, fée­rie, illu­sion ou divagation.

Cho­ré­graphe, dan­seuse et comé­dienne, Lara Bar­sacq aime mêler archives, fic­tions, incar­na­tion et docu­men­taire. For­mée en danse contem­po­raine au Conser­va­toire natio­nal supé­rieur de musique et de danse de Paris, elle intègre la Bat­she­va Dance Com­pa­ny entre 1992 et 1996, sous la direc­tion du cho­ré­graphe Ohad Naha­rin. De 1994 à 2004, elle se consacre à la cho­ré­gra­phie et devient inter­prète pour dif­fé­rentes com­pa­gnies, comme Jean-Marc Heim, Jérôme Bel ou Danae Theo­do­ri­dou. Depuis 2004, elle est autant comé­dienne que dan­seuse, tra­vaillant à par­tir d’improvisations et de textes d’auteurs. En 2018, elle renoue avec la cho­ré­gra­phie avec le solo Lost in Bal­lets russes, pré­sen­té à Caen en avril 2022. Elle créé ensuite IDA don’t cry me love (2019) et Fruit Tree (2021), l’une et l’autre dans le cadre de la Bien­nale de Char­le­roi danse. La Grande Nymphe sera créée à Bruxelles, du 17 au 20 mai 2023 dans le cadre du Kuns­ten­fes­ti­val­de­sarts. Lara Bar­sacq est cho­ré­graphe asso­ciée à Char­le­roi danse et sera accueillie en com­pa­gnon­nage au Théâtre de Liège de 2024 à 2028.

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Distribution

Créa­tion et inter­pré­ta­tion (en cours) Mar­ta Capac­cio­li, Lara Barsacq
Conseils artis­tiques Gaël Santisteva
Scé­no­gra­phie et cos­tumes Sofie Durnez
Créa­tion lumières Estelle Gautier
Musique (live) Cate Hortl
Admi­nis­tra­tion & pro­duc­tion Myriam Chekhemani
Com­mu­ni­ca­tion & dif­fu­sion Quen­tin Legrand – Rue Branly

Durée 1 heure

Pro­duc­tion : Gil­bert & Stock
Copro­duc­tion (en cours) : Char­le­roi danse – Centre Cho­ré­gra­phique de la Fédé­ra­tion Wal­lo­nie-Bruxelles, Théâtre de Liège, Les Bri­git­tines (BE), CCN de Caen en Nor­man­die dans le cadre de l’Accueil-studio, CCN2 – Centre Cho­ré­gra­phique Natio­nal de Gre­noble (FR)
Rési­dences de créa­tion (en cours) : Char­le­roi Danse, Grand Stu­dio, Les Bri­git­tines (BE), CCN de Caen en Nor­man­die, CCN2 – Centre Cho­ré­gra­phique Natio­nal de Gre­noble (FR)

Dates et lieu

janvier 2023

  • 12
    ccn de Caen en Normandie 19h00

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Entrée libre sur réservations – jauge limitée

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