Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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Collaborateurs artistiques

Gaëlle Bourges

Le tra­vail de Gaëlle Bourges témoigne d’une incli­na­tion pro­non­cée pour les réfé­rences à l’histoire de l’art, et d’un rap­port cri­tique à l’histoire des repré­sen­ta­tions : elle signe, entre autres, le trip­tyque Vider Vénus (2009−2013) (un rap­pro­che­ment entre les nus fémi­nins de la pein­ture occi­den­tale et ceux des théâtres éro­tiques) ; À mon seul désir (2014), sur la figure de la vir­gi­ni­té dans la tapis­se­rie de « La Dame à la licorne » (Fes­ti­val d’Avignon 2015) ; Las­caux (2015) , puis Revoir Las­caux (2016) (sa ver­sion tout public) sur la décou­verte de la grotte épo­nyme ; Conju­rer la peur (2017), d’après la fresque du « bon et du mau­vais gou­ver­ne­ment », peinte par Ambro­gio Loren­zet­ti dans le palais public de Sienne ; Le bain (2018), pièce tout public à par­tir des tableaux « Diane au bain » et « Suzanne et les vieillards » ; Inci­dence 1327 (2017), sur la ren­contre de Pétrarque avec Laure, per­for­mance co-signée avec la plas­ti­cienne Gwen­do­line Robin (« Sujet à Vif », Fes­ti­val d’Avignon 2018) ; Confluence n°…(2019) sur les lunes gali­léennes, tou­jours avec Gwen­do­line Robin ; Ce que tu vois (2018), d’après la ten­ture de l’Apocalypse d’Angers ; OVTR (ON VA TOUT RENDRE) (2020) (Fes­ti­val d’Au­tomne, Paris, 2021), sur le pillage de l’Acropole par un ambas­sa­deur bri­tan­nique à Athènes, au début du 19e siècle ; (La bande à) LAURA (2021), pièce tout public sur la dis­pa­ri­tion des femmes artistes et modèles dans l’his­toire de l’art (Fes­ti­val d’Au­tomne, Paris, 2021) ; LOULOU (la petite pelisse) (2022), d’après un nu à la four­rure du peintre fla­mand Rubens, dans le cadre de la Fabrique des écri­tures, ini­tiée par Les Fêtes Galantes / Béa­trice Mas­sin ; AUSTERLITZ (2023) est un puzzle éla­bo­ré à par­tir de la mémoire des sept inter­prètes du spec­tacle, en écho au livre épo­nyme de W.G. Sebald ; Juste Camille (2024), d’après un coffre ita­lien de mariage du 15e siècle, avec les étudiant.e.s marion­net­tistes de 13e pro­mo­tion de l’ESNAM ; et elle vient de finir La petite sol­date, pièce tout public d’a­près His­toire du Sol­dat de Stra­vins­ky et Ramuz, avec deux pou­pées à taille humaine. Elle conçoit éga­le­ment des per­for­mances pour les musées : Une salle où se rafraî­chir (Musée de Clu­ny) ; La salle des fêtes, installation/performance signée avec Abi­gail Fow­ler et Sté­phane Mon­tei­ro pour le fes­ti­val « L’envers du décor », au Palais de la Porte Dorée à Paris ; Amies secrètes, pour le musée can­to­nal des Beaux-Arts de Lau­sanne, dans le cadre de l’exposition « Sur­réa­lisme. le Grand Jeu ». En 2025 elle crée le duo Guillaume & Harold, d’a­près la Tapis­se­rie de Bayeux, répon­dant à la com­mande du centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Nor­man­die pour sa Col­lec­tion tout-terrain.

Gaëlle Bourges est par ailleurs diplô­mée de l’université Paris 8 – men­tion danse ; en « Édu­ca­tion soma­tique par le mou­ve­ment » – École de Body-Mind Cen­te­ring ; et inter­vient sur des ques­tions théo­riques en danse de façon ponc­tuelle. Elle a éga­le­ment sui­vi une for­ma­tion en musique, com­me­dia dell’arte, clown et art dra­ma­tique. Elle a fon­dé et ani­mé plu­sieurs années une com­pa­gnie de comé­die musi­cale pour et avec des enfants (le Théâtre du Snark) ; a tra­vaillé en tant que régis­seuse pla­teau à la BNF ou encore comme strip­tea­seuse dans un théâtre érotique.

Gaëlle Bourges a été artiste com­pa­gnon à la MCA (Mai­son de Culture d’Amiens) entre jan­vier 2019 et juin 24 ; artiste asso­ciée au Théâtre de la Ville (Paris) de sep­tembre 2018 à juin 2023 ; artiste asso­ciée au Centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Tours (CCNT) – direc­tion Tho­mas Lebrun, de sep­tembre 2016 à décembre 2018 ; artiste asso­ciée à la Ména­ge­rie de verre, Paris, pour la sai­son 2016–17 ; artiste en rési­dence longue à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France, Châ­teau-Thier­ry, de jan­vier 2016 à jan­vier 2019 ; artiste asso­ciée à Danse à tous les étages, scène de ter­ri­toire danse en Bre­tagne, dans le pro­jet Réso­danse (« au bout du monde ! ») pour la sai­son 2017–18 ; artiste com­pa­gnon au Manège, scène natio­nale de Reims, pour la sai­son 2018–19 ; artiste asso­ciée à la Comé­die Valence – CDN Drôme-Ardèche, direc­tion Richard Bru­nel, de 2017 à 2019 ; artiste asso­ciée à L’échangeur – CDCN Hauts-de-France de 2019 à 2021.

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