Ori­gi­naire de La Gua­de­loupe, Patri­cia Badin gran­dit en France, à Paris. Pas­sion­née par la danse et auto­di­dacte, la danse est depuis son enfance un moyen d’expression là où elle ne pou­vait pas mettre de mots. Elle dan­sait dès que les occa­sions se pré­sen­taient : mariage, fête de famille et cours de danse scolaire.
Après une car­rière de sty­liste, à la qua­ran­taine, elle cherche un épa­nouis­se­ment, une voie dif­fé­rente, une voie nou­velle : la danse s’est natu­rel­le­ment impo­sée ; elle res­sent comme une libé­ra­tion dans son corps, dans son esprit, ain­si qu’une manière de recon­nec­tion à soi, à une nature ini­tiale, pro­fon­dé­ment ancrée.

Patri­cia Badin com­mence à dan­ser en 2015 en per­for­mant chaque soir à La Mano, club bran­ché de Paris. Elle expé­ri­mente les mou­ve­ments de son corps dans l’espace, avec une force ins­tinc­tive tout en res­tant connec­tée à son cœur et son esprit : à ce moment, chaque geste devient l’expression de l’âme spon­ta­née et authen­tique qui vit en elle : « En dan­sant le boo­ty­shake j’ai réveillé en moi un aspect de ma per­son­na­li­té qui était en som­meil. C’est cet aspect que je vais par­ta­ger avec vous durant le stage au centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Nor­man­die avec la tech­nique de danse le BOOTYSHAKE et bien d’autres danses tra­di­tion­nelles afri­caines et uni­ver­selles. » Patri­cia Badin

On enfile notre short (à paillettes si on en a un), notre bras­sière et nos bas­kets et c’est parti !
Der­rière l’hy­per­sexua­li­té des clips de rap ou de reg­gae­ton, il y a une danse, ances­trale, d’an­crage et d’é­man­ci­pa­tion. Une forme artis­tique qui per­met de tra­vailler sur le lâcher prise, et le moment pré­sent, un outil de libé­ra­tion et de connais­sance de soi. Le but ici, c’est de se libé­rer, de se dépas­ser, d’al­ler au-delà des tabous, et atti­tudes cor­po­relles « nor­ma­le­ment accep­tées » dans la socié­té, pour être sim­ple­ment dans le vivant, l’éner­gie et le plai­sir du geste.
Dan­ser le boo­ty­shake avec Patri­cia Badin, c’est un shoot d’éner­gie et un excellent moyen de renou­ve­ler de manière posi­tive son éner­gie d’ac­cep­ter et de com­prendre son corps.

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