Il y a comme une évi­dence à voir le cho­ré­graphe Mickaël Phe­lip­peau mener une créa­tion avec les habi­tants, tant la ren­contre, la rela­tion à autrui, est le moteur de sa démarche artis­tique. Qu’il œuvre en duo avec un prêtre ou avec un dan­seur de folk­lore bre­ton ; qu’il crée un solo pour un ado de 14 ans, pour une lycéenne ou, au contraire, qu’il embarque 24 cho­ristes sur le pla­teau et même 11 foot­bal­leuses… Ce qui l’intéresse, c’est l’autre.
Le por­trait (indi­vi­duel ou col­lec­tif) est son ter­rain de jeu, la décou­verte d’un uni­vers chaque fois dif­fé­rent est son moteur de créa­tion. Et c’est tou­jours la ren­contre qui déclenche le pro­ces­sus de recherche. Aucun pré­sup­po­sé donc pour cette nou­velle créa­tion ouverte à qua­rante habi­tants de 18 à 70 ans, le pro­jet a pris forme en fonc­tion des per­sonnes pré­sentes et du tra­vail en stu­dio répar­ti sur huit week-ends, de décembre 2017 à juin 2018.
Un indice éga­le­ment, le cho­ré­graphe nour­rit une véri­table pas­sion pour le jaune.