Dance Concert est une per­for­mance où la musique est géné­rée par les corps dan­sants. Connue pour son tra­vail autour de l’histoire de la danse et notam­ment autour de l’art pion­nier de Loie Ful­ler, la cho­ré­graphe polo­naise basée à Paris Ola Macie­jews­ka s’intéresse cette fois aux ondes élec­tro­ma­gné­tiques et à cet ins­tru­ment inso­lite qu’est le thé­ré­mine. Un des pre­miers sys­tèmes de détec­tion du mou­ve­ment dont l’histoire est autant asso­ciée à la danse qu’aux ser­vices secrets russes pour les­quels œuvra son inven­teur, Léon Theremin.

La par­ti­tion de Dance Concert a été écrite avec les dan­seurs pen­dant les répé­ti­tions, en asso­cia­tion avec Dorit Chrys­ler, spé­cia­liste mon­diale du thé­ré­mine en rési­dence à la Gai­té Lyrique de Paris. Mini­mal, l’espace scé­nique s’apparente à un labo­ra­toire. Les dan­seurs reprennent des pièces du patri­moine cho­ré­gra­phique euro­péen et amé­ri­cain, comme Cage et Cun­nin­gham l’avaient aus­si fait sur thé­ré­mine. Le champ élec­tro­sta­tique détecte, enre­gistre et inter­prète chaque micro mouvement.

Ola Macie­jews­ka est artiste asso­ciée au centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Normandie.
Dans le cadre d’un par­te­na­riat artis­tique avec le Tea­tro muni­ci­pal do Por­to (Por­tu­gal), la cho­ré­graphe a béné­fi­cié d’une période de rési­dences à Por­to en mars 2018 pour la créa­tion de ce projet.