Pour son très atten­du retour, la Big Par­ty s’affiche aux cou­leurs des années 90 : bag­gy et fluo, tuning et ghet­to blas­ter don­ne­ront le ton d’une soi­rée 100% énergisante.

Une nou­velle fois reloo­ké par le plas­ti­cien Nico­las Maa­lou­ly, le ccn accueille­ra le fan­tasque chan­teur Michel Hubert, qui pro­pa­ge­ra sa bonne humeur et son irré­sis­tible second degré au fil d’un concert élec­tro-chouette. On s’invitera ensuite chez nos voi­sins spor­tifs de la Halle aux granges, pour une per­for­mance inédite de Kate­ri­na Andreou conçue avec les joueuses du Rol­ler Der­by Caen. La cho­ré­graphe grecque pro­po­se­ra éga­le­ment une nou­velle ver­sion de sa per­for­mance Rave to Lament, hom­mage à l’âge d’or de la rave culture des années 90, avec une voi­ture tunée. Nizar, dj incan­des­cent des nuits pari­siennes vu à la Flash Cocotte et à la Gai­té Lyrique, nous fera dan­ser et vibrer jusqu’au cœur de la nuit.
Une voi­ture, des rol­lers, de la musique, de la joie et de la soli­da­ri­té, ça roule pour la Big Party !

Michel Hubert en tour­née dans toute la France
Contrai­re­ment à ce que son nom pour­rait lais­ser pen­ser, Michel Hubert n’a ni 80 ans ni les che­veux blancs. Il ne fait ni de la gui­tare ni du pia­no et il ne chante ni « Les lacs du Conne­ma­ra » ni « La grou­pie du pia­niste ». En réa­li­té, il est à l’op­po­sé de tout ce que vous ima­gi­nez. Impré­vi­sible et ver­sa­tile son ima­gi­na­tion est sans limite. Un seul mot d’ordre : la Fies­ta ! Michel Hubert c’est la tem­pête après le calme, le feu après la fumée. Devant les foules il se trans­forme et le public se trans­cende. Roi du spec­tacle, il met en scène ses mor­ceaux grâce à des décors et cos­tumes uniques. Véri­table tour­billon d’éner­gie, impos­sible de res­ter assis !

Rave to Lament – Kate­ri­na Andreou
À l’automne 2020, Kate­ri­na Andreou est entrée en contact avec Volt­noi Berge, un homme qui a vécu la trans­for­ma­tion de la scène musi­cale (sub)urbaine d’Athènes à par­tir de 1989. Cette scène était alors influen­cée par la rave culture venue des États-Unis et d’Angle­terre, et por­tée par les musiques house et tech­no. Trop jeune pour par­ti­ci­per à l’effer­ves­cence de ces ras­sem­ble­ments spon­ta­nés, Kate­ri­na Andreou s’est impré­gnée des récits, des livres et des musiques par­ta­gés par Volt­noi Berge. Parallèlement, elle a mené ses propres recherches sur ce mou­ve­ment avant tout sonore. Très vite les mythes et les rumeurs ont pris le des­sus sur la réa­li­té de cette scène clan­des­tine qui, selon elle, mérite d’être abor­dée avec une approche plus phy­sique que men­tale. Empreinte d’une nos­tal­gie pour cette époque qu’elle n’a pas vécue, Kate­ri­na Andreou crée Rave to Lament : un geste fugace, unique et impul­sif qui, plu­tôt que de se tour­ner vers le pas­sé, cherche à s’ins­crire dans le présent.

DJ Nizar, éga­le­ment connu sous le pseu­do­nyme Niz Denox, est une figure emblé­ma­tique de la scène queer inclu­sive à Paris depuis le début des années 2000 notam­ment avec ses soi­rées Andro­gy­ny au club mythique le Pulp à Paris puis co-fon­da­teur et DJ résident des flam­boyantes soi­rées Flash Cocotte, il est un fervent défen­seur de la diver­si­té et de l’expression de soi. Son style éclec­tique, mêlant house, tech­no et influences pop, crée des atmo­sphères fes­tives où chacun‑e se sent libre d’être soi-même. À tra­vers sa musique et ses pho­to­gra­phies des nuits pari­siennes des années 2010, Niz immor­ta­lise et célèbre l’effervescence de la culture queer, trans­for­mant chaque évé­ne­ment en un espace de liber­té et de célé­bra­tion au cœur de la capi­tale et au delà.
Mix Das Klo x Maxxi­mum Radio