Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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Luisance

Anciens spectacles

L’envie est de consti­tuer un rituel : de la transe à la statuaire…
Des pos­tures dis­soutes, flou­tées, cha­vi­rant sans cesse de la sainte au volup­tueux vont se pétri­fier en un cres­cen­do dramatique…
Une soli­di­fi­ca­tion de la forme de ces deux corps pris dans un gou­let d’étranglement.
Le tra­vail cor­po­rel s’est effec­tué à par­tir de posi­tions ins­pi­rées à la fois de l’iconographie des hys­té­riques de la Sal­pe­trière et d’extases reli­gieuses de pein­tures et sculp­tures baroques. Ces pos­tures sont réin­ven­tées par les inter­prètes et dis­po­sées dans un espace très restreint.
Le pro­ces­sus cho­ré­gra­phique uti­li­sé est une com­po­si­tion autour du canon : canon par aug­men­ta­tion, par dimi­nu­tion, canon par
mou­ve­ment contraire, etc.
Chaque inter­prète tra­vaille sur la même ligne chorégraphique.
Il y a donc le choix d’une écri­ture hori­zon­tale autour de varia­tions rythmiques.
Lui­sance : une lumi­nes­cence sin­gu­lière et étouf­fée, une dorure pâle… dont on ne sait plus si elle rap­pelle une nuit ou un jour… une lumière absorbée…

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Distribution

Concep­tion, chorégraphie
Alban Richard

Assis­tante chorégraphique
Daph­né Mauger

Inter­prètes
Céline Angi­baud, Lau­rie Giordano

Musique
Johann Sebas­tian Bach
O Haupt voler Blut BWV 244
Trans­crip­tions et arran­ge­ments par Léo­pold Stokowski
Enre­gis­tre­ments de 1936, Léo­pold Sto­kows­ki dirige le Phi­la­del­phia Orches­tra (Maes­tro Célèbre History)

Lumière
Valé­rie Sigward

Son
Félix Perdreau

Cos­tumes
Corine Petitpierre

Durée
20 minutes

Pro­duc­tion délé­guée centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Normandie
Copro­duc­tion ensemble l’Abrupt, Forum du Blanc-Mes­nil avec le sou­tien du Dépar­te­ment de Seine-Saint-Denis

Contact Pro

Sébas­tien Kempf, res­pon­sable des pro­duc­tions et de la diffusion
sebastien.kempf@ccncn.eu

Historique

octobre 2008

  • 17
    CRÉATION Forum du Blanc Mesnil
  • 18
    CRÉATION Forum du Blanc Mesnil

juin 2009

  • 13
    CENTQUATRE, Paris - Festival Agora de l’Ircam

août 2009

  • 22
    Festival International des Brigittines, Bruxelles (BE)
  • 23
    Festival International des Brigittines, Bruxelles (BE)

avril 2010

  • 27
    Les Quinconces-L’espal, Le Mans

mai 2010

  • 04
    le lieu unique – scène nationale, Nantes
  • 25
    La Comédie de Clermont-Ferrand - scène nationale
  • 26
    La Comédie de Clermont-Ferrand - scène nationale

septembre 2010

  • 22
    ENSATT, Lyon - Biennale de la danse
  • 23
    ENSATT, Lyon - Biennale de la danse
  • 24
    ENSATT, Lyon - Biennale de la danse

novembre 2010

  • 19
    Espace des Arts - scène nationale, Chalon-sur-Saône

janvier 2011

  • 12
    Centre National de la Danse (CND), Pantin
  • 13
    Centre National de la Danse (CND), Pantin
  • 14
    Centre National de la Danse (CND), Pantin

mars 2011

  • 23
    Carré Saint-Vincent, Orléans
  • 24
    Carré Saint-Vincent, Orléans
  • 25
    Carré Saint-Vincent, Orléans

février 2012

  • 02
    Le Vivat - scène conventionnée danse & théâtre, Armentières

avril 2012

  • 12
    Le Prisme, Elancourt

septembre 2012

  • 15
    Chapelle de la commanderie, Elancourt
  • 16
    Chapelle de la commanderie, Elancourt

octobre 2012

  • 26
    Musée des arts asiatiques - Guimet, Paris - Chaillot nomade
  • 27
    Musée des arts asiatiques - Guimet, Paris - Chaillot nomade

décembre 2012

  • 02
    Théâtre Archa, Prague (CZ)

mars 2014

  • 06
    Théâtre National de Chaillot, Paris
  • 07
    Théâtre National de Chaillot, Paris

mars 2015

  • 27
    Théâtre Paul Eluard (tpe) - scène conventionnée, Bezons

mai 2015

  • 06
    Forum de Falaise - Danse de tous les sens

Presse

  • Umoove le 12/01/2011

    « Avec sa dramaturgie implacable, le charnel et troublant Trois études de séparation inaugure de façon magistrale l’année 2011 du Centre national de la danse (Pantin).
    [...]
    Luisance ou les ravages du manque d’amour. Deux femmes immobiles sur une estrade se lancent dans un exercice chorégraphique aussi minimaliste que virtuose : un ballet d’expression de visage brossant toute la palette de ses émotions possibles et imaginables. Inspirée des études sur l’hystérie du Dr Charcot, la gestuelle des danseuses, juste et économe, s’accorde puis se désaccorde avec une fluidité bluffante. Indomptable, incessante et épuisante, la transe qui s’empare de ces femmes aura raison d’elles. La folie a vaincu, les corps lâchent et s’effondrent face au désert d’amour que ces fleurs bleues traversent. Noir.
    [...] »

    Cédric Chaory

  • Danzine le 15/01/2011

    « [...]
    En ces temps d’images 3D, Alban Richard a audacieusement mis à plat l’élément visuel de son étude Luisance. Il a aligné la danse sur la musique, en plaçant sur un même plan ses deux interprètes féminines, Céline Angibaud et Laurie Giordano. Toutes deux perchées sur leur mini-estrade, les jeunes femmes ont enchaîné jusqu’à plus soif une courte série de gestes et d’expressions du visage, un échantillonnage de danse moderne allant de Martha Graham à Pina Bausch et des grimaces pantomimiques empruntées à Valeska Gert, à Zouc, aux danseuses d’Hijikata ou aux élèves de l’Ecole de théâtre corporel Magenia. La B.O. de Félix Perdreau, à base d’un psaume de Bach, O Haupt voler Blut, extrait de sa Passion selon Saint Matthieu (1727), revu et corrigé par Léopold Stokowski, piège l’auditeur dans une nasse ou une masse sonore. La diffusion audio, en partant du fond de scène, en passant par le côté pour, enfin, frapper la nuque du spectateur, est plus efficace que tous les effets auxquels nous ont habitué la stéréo, la hifi, la quadriphonie, le dolby ou le sensurround.
    Il convient de souligner la qualité des costumes réalisés par Corine Petitpierre. Cette créatrice talentueuse, déjà repérée ailleurs (au théâtre mais aussi dans des performances plus personnelles), apporte sa touche originale à l’édifice. Elle joue avec des matières brutes, laissées comme à l’état d’inachevé, d’abandon, d’imparfait. Ses vêtements sont contemporains, portables en ville comme en soirée, et semblent déjà patinés, voire intemporels.
    [...] »

    Nicolas Villordre