« La per­cus­sion cor­po­relle que je pra­tique implique à la fois rythme et mou­vement. En m’appuyant sur les influences qui ont été déter­mi­nantes dans mon par­cours – la culture jazz, le tap dance, la danse hip hop, STOMP, le body drum­ming – j’arrive aujourd’hui à une forme hybride : la danse per­cussive. Les rythmes et les sons éma­nant du mou­ve­ment, cette danse crée sa propre musique. Spon­ta­nées, ryth­miques et uni­ver­selles, les danses per­cussives se sont frayées un che­min dans le pay­sage de la danse.…» Lee­La Petronio

Les per­cus­sions corporelles/danse per­cus­sive, à mi-che­min entre la danse et la musique, sont une forme d’expression dyna­mique et très actuelle qui emprunte à de nom­breuses cultures ryth­miques du monde, tout en les fusion­nant. Basée sur l’idée que le corps est un ins­tru­ment de per­cus­sion, la per­cus­sion cor­po­relle exploite la richesse ryth­mique et per­cus­sive du corps, des mains à la voix en pas­sant par les pieds. Le tra­vail de Lee­La allie rythme, mou­ve­ment et musi­ca­li­té avec une approche des per­cus­sions cor­po­relles ludique au ser­vice du mouvement.

Le rythme est par­tout, tout le monde en fait l’expérience, à com­men­cer par le bat­te­ment du coeur, métro­nome interne à la dis­position de tous. En par­tant du prin­cipe que si l’on peut mar­cher, on peut dan­ser et que deux mains qui claquent ou un pied qui frappe le sol ont tou­jours comme point de départ un mou­ve­ment, l’objectif pre­mier de tous les ate­liers est d’emmener les par­ti­ci­pants vers la com­pré­hen­sion du rythme non pas par un dis­cours théo­rique mais à tra­vers l’expérience, à la fois de la danse et de la musique

Entre danse et musique, les ate­liers pro­po­se­ront un échauf­fe­ment cor­po­rel, des exer­cices de tech­nique, des exer­cices ludiques de coor­di­na­tion cor­po­relle, des gammes de sol­fège ryth­mique jouées sur le corps, un tra­vail sur les appuis, le poids du corps, le relâ­ché, le swing, les nuances sonores, la qua­li­té des frappes de mains ou pieds. Les ate­liers incluent des jeux de voca­lises, de question/réponse, d’apprentissage de poly­ryth­mies et d’exercices d’improvisation de groupe.

Fran­co-amé­ri­caine, Lee­La Petro­nio est une réfé­rence inter­na­tio­nale dans le monde du Tap Dance et des per­cus­sions cor­po­relles, membre du spec­tacle STOMP depuis 2001. Venant de la lignée du Rhythm and Jazz Tap par sa mère (Sarah Petro­nio, par­te­naire pri­vi­lé­giée du légen­daire dan­seur Jim­my Slyde), elle par­ti­cipe durant les années 80–90 aux USA, à la renais­sance du Tap Dance et se pro­duit sur scène avec des dan­seurs tels que Gre­go­ry Hines, Honi Coles, Savion Glo­ver. Dan­seuse éclec­tique, ses pro­jets l’ont menés du Cirque d’Hi­ver avec Camille au Fes­ti­val de Jazz d’Au­tomne de Salz­burg ; du Tanz­haus de Düs­sel­dorf au Come­dy Club de Jamel Deb­bouze ; du Ken­ne­dy Cen­ter à Washing­ton à la Mai­son des métal­los à Paris ; de Sur­esnes Cités Danse au Musée du Quai Bran­ly, des Hiver­nales d’A­vi­gnon aux Ren­contres de la Vil­lette. Elle assure la direc­tion artis­tique du col­lec­tif plu­ri­dis­ci­pli­naire Hip Tap Pro­ject dont les spec­tacles ont été pré­sen­tés dans de nom­breux théâtres et fes­ti­vals : Danses Par­ta­gées au Centre Natio­nal de la Danse à Pan­tin, Fes­ti­val Kalyp­so, l’Artchipel scène natio­nale de Gua­de­loupe, Fes­ti­val Ville des Musiques du Monde, Fran­çais d’Istanbul, Mai­son des métal­los. En France, plu­sieurs ins­ti­tu­tions font appel à elle régu­liè­re­ment pour la for­ma­tion de dan­seurs et musi­ciens toutes dis­ci­plines confon­dues, ain­si que pour la for­ma­tion conti­nue. Recon­nue comme l’une des réfé­rences dans l’émergence actuelle des per­cus­sions cor­po­relles, elle a été invi­tée à repré­sen­ter la France a l’International Body Music Fes­ti­val à San Fran­cis­co, Sao Pau­lo, Istan­bul, Ter­ni, Athènes et en octobre 2016, pro­duit le fes­ti­val pour la pre­mière fois en France, en co-pro­duc­tion avec la Mai­son des métal­los. Elle col­la­bore actuel­le­ment avec la com­pa­gnie Ori­gi­nal Magik Step, la Cie PGK, Patrice Moul­let et Jep Melendez