Chez Vir­gi­nie Yas­sef c’est le pro­jet qui déter­mine la tech­nique et non l’inverse. Depuis la fin des années 1990, l’artiste déve­loppe un cor­pus d’œuvres mêlant réa­li­té et fic­tion s’appuyant sur dif­fé­rents médiums (vidéo, pho­to­gra­phie, sculp­ture, installation).
Titillant nos émo­tions enfouies et notre facul­té d’émerveillement avec une drô­le­rie et une inven­ti­vi­té sin­gu­lière, son œuvre invente des mondes de légendes où les gestes du quo­ti­dien prennent une dimen­sion fan­tas­tique, où se téles­copent les strates his­to­riques et les niveaux de lec­ture, les registres et les réfé­rences. Les œuvres de Vir­gi­nie Yas­sef sont à la fois poé­tiques et déca­lées, étranges et angoissantes.

« Wow cherche et bal­bu­tie une his­toire. Vir­gi­nie Yas­sef « récolte » d’étranges phé­no­mènes à l’aide de sa camé­ra. Une asso­cia­tion de moments rete­nus sur le vif où quelques héros s’entraînent à d’étranges et inso­lites com­bats. Dans le sillage de ses « Sce­na­rios fan­tômes », les ins­tants et les images gla­nées lors de ses voyages (sans pré­pa­ra­tion aucune) prennent des allures de films fan­tas­tiques et poétiques. »