3 Works for 12
Shows
“I set out to compose an evening programme made up of three musical works choreographed for a large group of dancers. The musical choices were drawn from the period 1975–1976. The American minimalist wave was already being challenged by young composers who used its architecture but confronted it with other ways of thinking and energies. All three musical pieces persistently question the relationship to rhythm through the use of pulsing beats: they are staccato in Andriessen’s work, constantly unstable in Tudor’s and delicately compelling in Brian Eno’s.
Condensing questions of choreographic composition that I have been working on for twenty years now, 3 Works for 12 is a comprehensive piece, a concentrated exercise in writing, and a treatise on compositional, spatial and dynamic effects.
The group of twelve performers is considered as a mass of soloists, each a medium for a score that gives a visible interpretation of the music.
Rhythms, textures, qualities, flow: the performers are vectors of musical parameters. With elementary power, simplicity of means, high-voltage energy and an obsessive relationship to pulsing beats, 3 Works for 12 develops a range of relationships between dance and music open to multiple possibilities: association, partnership, colonisation, authority, and so on.
Louis Andriessen’s description of his piece Hoketus served as a mantra for these three choreographic proposals: to create “gigantic dancing human machines”.
Alban Richard, July 2019
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Conception, choreography, lighting
Alban Richard
Choreographic assistants
Max Fossati, Daphné Mauger
Sound
Vanessa Court
Costumes
Fanny Brouste
Co-lighting designer
Jérôme Houlès
Consultant on the functional analysis of the body in dance movement
Nathalie Schulmann
Performers
Anthony Barreri, Constance Diard, Elsa Dumontel, Mélanie Giffard, Célia Gondol, Romual Kabore, Alice Lada, Zoé Lecorgne, Jérémy Martinez, Adrien Martins, Clémentine Maubon, Sakiko Oishi
Musical programme
Hoketus (1976) – Louis Andriessen (Live Recording)
Performed by Icebreaker, live at Queen Elisabeth Hall, South Bank Centre, London, 5 December 1991.
Fullness of Wind (1975) – Variation on the Canon in D Major by Johann Pachelbel – Brian Eno (Chamber Music)
Performed by The Cockpit Ensemble, conducted by Gavin Bryars, recorded at Trident Studios 12−9−75, sound engineer: Peter Kelsey, produced by Brian Eno, 1975 EG Records Ltd
Pulsers (1976) – David Tudor (Electronic Music)
Modulator: David Tudor / Electronic violin, Label Takehisa Kosugi: Lovely Music, Ltd. – VR 1601; released on vinyl, LP in 1984, recorded at Airshaft Studio, NYC.
Duration
1 hour
Executive production by the Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie
Co-production La Filature, scène nationale Mulhouse, Le Bateau Feu, scène nationale Dunkerque
With the financial support of La Commanderie – Mission danse de Saint-Quentin-en-Yvelines
Pedagogical files
Professional contacts
Bureau Les Indépendances, Mathieu Hilléreau
mathieu@lesindependances.com
+33 (0)1 43 38 23 71 // +33 (0)6 80 50 40 21
History
October 2021
- 08
- 09
-
12
Scène nationale d’Orléans 8:30 pm
November 2021
- 09
- 24
- 30
December 2021
- 03
January 2022
-
05
théâtre de Caen 8:00 pm
-
06
théâtre de Caen 8:00 pm
- 12
- 13
- 14
- 15
- 28
May 2022
- 10
November 2022
-
30
Cité musicale-Metz 8:00 pm
Press
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L'amuse-danse le 10/10/2021
"Dans ce spectacle chorégraphique pour 12 danseur·se·s, Alban Richard se penche sur la musique minimaliste du milieu des années 1970, alors qu’elle influence de jeunes artistes qui choisissent d’en emprunter les architectures tout en s’attachant à d’autres modes de pensée et d’autres énergies. Là où Louis Andriessen substitue le chromatisme à la tonalité des premiers minimalistes, David Tudor établit un lien entre l’écriture répétitive et l’électronique musicale naissante en laissant libre cours à l’instabilité des processus. Quant à Brian Eno, il retient l’idée d’une écoute fusionnée avec son environnement et initie le courant ambient qui marquera durablement la pop et l’électro." Geneviève Charras
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LA TERRASSE le 18/10/2021
"(...) Dans 3 Works for 12, Alban Richard nous offre un passionnant précis d’écriture et de composition chorégraphique. À chacune des musiques correspond sa qualité de gestes, ses rythmes, sa gestion des ensembles. Douze danseurs et danseuses aux personnalités contrastées, mais qui de toute évidence prennent un grand plaisir à évoluer ensemble, servent cette entreprise avec brio. À voir absolument." Delphine Baffour
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MA CULTURE le 04/01/2022
"En remettant en jeu son écriture chorégraphique à chacune de ses pièces, en frottant son geste à celui de compositeurs hétéroclites, Alban Richard échafaude depuis une vingtaine d’années une œuvre plurielle et riche en relations étroites avec des formes musicales. Après avoir confronté son écriture aux musiques médiévales, pop, baroque ou électronique, le chorégraphe convoque avec sa nouvelle création 3 Works for 12 trois compositeurs expérimentaux des années 1970 : Brian Eno, Louis Andriessen et David Tudor. Dans cet entretien, Alban Richard aborde les enjeux de sa démarche artistique et revient sur le processus de création de 3 Works for 12."
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Le Monde le 05/05/2022
"Très réussi également, 3 Works for 12, pour douze performeurs, d’Alban Richard, à la tête du Centre chorégraphique national de Caen, déplie trois tableaux sur trois partitions pulsantes de Louis Andriessen, Brian Eno et David Tudor. Jeux graphiques concentrés sur les bras, géométries dans l’espace et kaléidoscope exubérant se chevauchent à perdre haleine.
La juxtaposition de ces productions, qui se déploient magnifiquement sur scène, laisse apparaitre des traits récurrents. Les marches et les courses, les mouvements de foule, qu’il s’agisse de se rebeller ou de faire la fête, le travail en chœur, sont convoqués. Ces motifs s’incarnent de façon différente dans chacun des spectacles qui font vibrer avec ardeur l’être ensemble au regard du soliste et de l’individu. La question du corps de ballet contemporain trouve des réponses ancrées dans la diversité physique des interprètes, parfois de leur âge, voire de leur profil technique. Un imaginaire du groupe bigarré et puissant, jouissif aussi, surgit, entrainant le public dans une effusion grisante." Rosita Boisseau