Fix Me
Shows
A total change of register for Alban Richard.
After the medieval ballads of Nombrer les étoiles (Counting the Stars), with Fix Me, the choreographer and artistic director of the CCN de Caen en Normandie is turning his attention to completely different sources of sound energy: the sermons of American evangelists, political speeches and feminist hip-hop songs. Constructed according to the movements of a classical symphony, this new production for four dancers once again explores the structural relationships between music and dance, but this time in dialogue with the vibrant synthesizers and pulsating drum machines of Arnaud Rebotini, an emblematic figure on the French electro scene. Does the body have the power, equal to that of the spoken word, to harangue? To fascinate crowds?
Fix Me, whose title plays on a triple meaning – it can be interpreted as “repair me”, “look at me” or the act of taking drugs – is “a choreography that seeks to transform the performers’ bodies into a power that cannot be reduced to their organisms alone”.
The dancers’ gestures translate the intensity of the discourse that the audience hears only partially: the bodies are moved by the textual flow, rhythm and tone of these words, by their raging desire to convince. Movements transcribe the word flows. Working from the concept of the shimmer, Jan Fedinger’s lighting design envelops the performers and spectators in the same hypnotic and vibratory space. Outdoing each other in the energy they unleash to capture the audience’s eyes and ears, music and dance interact closely until the bodies are pushed to exhaustion.
Cast
Devised and choreographed by
Alban Richard
Original music and live performance
Arnaud Rebotini
Created and performed by
Aina Alegre, Max Fossati, Clémentine Maubon, Asha Thomas
Lights
Jan Fedinger
Sound
Vanessa Court
Costumes
Fanny Brouste
Wardrobe manager
Yolène Guais
Dramaturg
Anne Kersting
Assistant choreographer
Daphné Mauger
Consultant for the functional analysis of the body in the danced movement
Nathalie Schulmann
Intern dancers
Elsa Dumontel and Hugo Rondepierre
Duration
70 minutes
Thanks to Mélanie Cholet, Catherine Dénécy, Benjamin Furbacco
Executive produced by the Centre chorégraphique national de Caen en Normandie
Co-produced by Chaillot — Théâtre National de la Danse, Manège Scène Nationale-Reims, Opéra de Rouen Normandie
Production residence provided by Le Cargö, Scène de Musiques Actuelles, Caen
Residence support provided by Théâtre d’Arles, Scène Conventionnée d’Intérêt national Art et Création – Pôle régional de Développement Culturel and Théâtre Louis Aragon – Scène Conventionnée danse Tremblay-en-France
Professional contacts
Bureau Les Indépendances, Mathieu Hilléreau
mathieu@lesindependances.com
+33 (0)1 43 38 23 71 // +33 (0)6 80 50 40 21
History
October 2018
- 16
- 17
November 2018
- 21
-
28
Scène nationale d’Orléans 8:30 pm
January 2019
-
11
manège, scène nationale-reims 7:30 pm
-
12
manège, scène nationale-reims 6:30 pm
- 17
- 29
- 30
- 31
February 2019
- 01
- 02
March 2019
-
26
Opéra de Rouen Normandie 8:00 pm
April 2019
- 02
- 06
-
18
Maison de la Musique de Nanterre 8:30 pm
June 2019
- 07
-
14
Le Quai, CNDC Angers 8:00 pm
September 2019
- 07
October 2019
- 01
- 02
- 03
November 2019
-
20
Arsenal, Cité musicale-Metz 8:00 pm
December 2019
- 05
- 06
- 12
January 2020
-
30
Théâtre municipal, Bastia 8:30 pm
March 2020
- 10
April 2020
- 14
November 2021
- 16
- 18
March 2022
- 23
- 24
Press
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Entrevue filmée Alban Richard x Arnaud Rebotini
Retrouvez notre entrevue filmée entre Alban Richard et Arnaud Rebotini réalisée lors des répétitions de "Fix Me" en juillet 2018.
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France 3 Normandie - Là où ça bouge le 17/10/2018
Reportage vidéo de France 3 Normandie lors de la Création le 17 octobre 2018.
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Ouest-France le 17/10/2018
"En préambule du 20e festival Nördik Impakt (24 au 27 octobre 2018), le tandem Alban Richard-Arnaud Rebotini, aux commandes de la nouvelle création du directeur du Centre chorégraphique de Caen en Normandie, prouve au Cargö que danse et musique ont encore quelque chose à se dire…
Le fait d’associer danse et musique est si ancien - de la tradition tribale au ballet classique en passant par la danse contemporaine -, qu’on en viendrait presque à le voir comme une évidence. Bien sûr, avant Alban Richard, il y a eu Merce Cunningham, qui a interrogé les rapports entre musique et danse et construit dans le croisement des arts, toutes sortes d’expérimentations. Mais ce que propose Fix Me , c’est de vivre une expérience sensorielle collective, un voyage initiatique vers la transe dans une véritable symphonie du mouvement."
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Mouvement le 29/10/2018
"Par bribes et seulement à deux reprises, on perçoit des voix en fond sonore. Menaçantes voire maléfiques, elles envahissent le théâtre. D’après le descriptif du spectacle, ce sont des prêches d’évangélistes américaines, mêlées à des discours politiques et des chansons de hip hop féministes. Difficile de deviner à l’oreille qu’il s’agit de prêches mais les interprètes nous glissent, par leurs corps, quelques indices. Des attitudes, gestes brusques et une forte tension dans le regard des danseurs, donnent le sentiment qu’ils nous sermonnent et nous haranguent, comme pouvaient le faire ces prêcheuses évangélistes des années 20 qui subjuguaient la foule par leurs discours et leur prestance. Sur scène, c’est celle d’Arnaud Rebotini, maître des débuts de la techno en France, qui nous captive. Grand et imposant, délivrant un son électronique, il fascine. Quand la fin de la pièce se profile, le regard des interprètes se détendent et les mouvements s’aventurent vers un jeu de séduction lui aussi essentiel au sermon religieux."
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Danser Canal Historique le 04/12/2018
"Chacun des danseurs, isolés sur des plaques de carton, vit son propre trip, son propre rythme, seule la rage est commune. Sortes de stars déchues, en robe à paillettes, en short panthère et dentelle noire, en veste à sequins sans oublier une combinaison bleue à mangas, elles se déchaînent tandis que vibrent les synthés d’antan d’Arnaud Rebotini, saturant l’espace de leur amplitude sonore. La gestuelle, à l’image de ces vrombissements qui déraillent parfois dans les aigus, transmute le corps unifié et certain en un corps désarticulé et improbable, rompant définitivement avec l’ordre tacite qui institue le danseur et qui tend à rendre visible la maîtrise de ce dernier sur son propre geste. Tout est pulvérisé par ces discours incompréhensibles et le flux de cette musique qui retourne les sens et les chairs.
Quand la fin approche et que les drapeaux se lèvent, que la lumière superbement travaillée par Jan Fedinger nimbe les interprètes, la musique s’arrête comme la mer se retire. Laissant entendre un silence assourdissant." -
La Terrasse le 16/12/2018
"Cette autonomie de la danse par rapport à la musique est d’ailleurs l’un des autres enjeux de la pièce. Un moyen de rompre l’autorité de l’une par rapport à l’autre. Pour répondre à l’électro riche, complexe, puissante d’Arnaud Rebotini, le geste doit mobiliser toutes ses armes. Usant de la lumière, d’arrières et premiers plans, de constructions d’estrades sommaires montées et démontées à l’envi comme le faisaient les prêcheurs et militants noirs américains avec leurs « saopboxes » au début du 20ème siècle, le chorégraphe guide notre œil de l’un à l’autre des interprètes, de la danse au concert, avec maîtrise et habileté. Il l’enjôle en créant l’image monumentale et séduisante d’une Liberté guidant le peuple, drapeau noir brandi dans l’air enfumé, pour mieux le saturer plus tard d’une multitude de gestes trop intenses. Fix me signifie « regarde-moi » ou « répare-moi ». Il peut aussi faire allusion au shoot d’un drogué. De fait, cette nouvelle pièce d’Alban Richard est un shoot d’énergie pure jubilatoire, une irrésistible invite à la liberté."
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Libération le 11/01/2019
"Ainsi la gestuelle des danseurs de Fix Me s’inspire-t-elle des discours exaltés de prêcheuses noires pentecôtistes (cf. les vidéos hallucinantes de Tamara Bennett) et de clips de rap queer (Alban Richard cite Princess Nokia, Mykki Blanco, Lady Leshurr). Derrière, c’est l’idée d’interroger la possibilité du soulèvement - plus que la révolution -, comme la matérialise cette cathédrale de drapeaux noirs qui flottent dans le dernier mouvement. «D’une certaine façon, Fix Me, c’est 98 % d’exhortation à se soulever et 2 % de temps où il est possible que quelque chose se passe quand on quitte le plateau.» «Pour moi, Arnaud est un prêcheur comme les autres», explique encore Alban Richard qui, après avoir travaillé avec les Percussions de Strasbourg ou encore l’ensemble baroque de Christophe Rousset, voulait ici «quelqu’un de physiquement impliqué dans la production de sa musique, en temps réel». C’est d’ailleurs Rebotini lui-même qui, dans un geste final, quittera en dernier le plateau, comme dans la symphonie des Adieux de Haydn, pour regarder ses machines tourner seules. On retiendra le puissant I Can’t Feel at Home, gospel blanc de la Carter Family que Rebotini chante comme dans une messe de fin du monde, dos au public, brisant l’adagio calme qui précédait."