Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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[Annulé] Catherine Gaudet

Accueils-studio

Avec Tout est un, la cho­ré­graphe qué­bé­coise Cathe­rine Gau­det marque un virage dans son écri­ture pour affir­mer un retour au geste pure­ment dansé. 

Cathe­rine Gau­det, dont on ver­ra aus­si cette sai­son L’Affadissement du mer­veilleux, créé en 2018, s’installe en équipe au stu­dio pour un tra­vail en amont de sa pro­chaine créa­tion. Le titre (pro­vi­soire) de cette future pièce pour six dan­seurs, Tout est un, laisse devi­ner dans quelle nou­velle direc­tion, plus for­melle, moins nar­ra­tive, s’engage la cho­ré­graphe. Pour­sui­vant sa recherche autour d’états de corps mul­tiples, elle entend explo­rer ici une écri­ture du geste et de l’espace métho­dique, presque mathé­ma­tique. Cho­ré­graphe d’une danse sen­sible char­gée d’étrangeté, elle se tourne ici vers une com­po­si­tion basée sur un retour affirmé du geste pure­ment dansé et entend com­bi­ner deux démarches consi­dé­rées comme oppo­sées. Construite avec une par­tie des dan­seurs impli­qués dans L’Affadissement du mer­veilleux (Caro­line Gra­vel, Leï­la Mailly et Fran­cis Ducharme, James Phi­lips et Dany Des­jar­dins), cette nou­velle créa­tion est pen­sée comme l’alliage contra­dic­toire d’un corps sen­sible et d’un corps machine, repo­sant sur « la com­po­si­tion d’un mou­ve­ment très écrit dans le temps et l’espace, en même temps qu’une interprétation ancrée dans la per­for­mance d’états trans­for­ma­tifs ». Tra­vaillant sur le frac­tal, le mor­cel­le­ment et la notion de kaléi­do­scope, Cathe­rine Gau­det cherche à pro­duire un effet psy­ché­dé­lique, une impres­sion de dis­tor­sion voire d’hallucination, chez le spec­ta­teur qui aura à charge de recons­ti­tuer le tableau d’ensemble.

Remar­quée dès 2005 sur la scène mont­réa­laise, et depuis quelques années à l’international, la qué­bé­coise Cathe­rine Gau­det a huit créa­tions à son actif. Des pièces au pro­pos affir­mé et aux titres pro­gram­ma­tiques (L’Invasion du vide ; Je suis un autre ; Au sein des plus raides ver­tus, L’Affadissement du mer­veilleux …) qui révèlent, sous la sur­face des choses, un corps tiraillé entre les conven­tions sociales et les émo­tions. Cho­ré­graphe en quête de véri­té, elle traque dans le corps les micro­mou­ve­ments de l’inconscient et cherche la beauté dans la contra­dic­tion. Les états de corps qui marquent sa danse sur­gissent de forces qui s’opposent et contraignent des per­son­nages aux allures d’écorchés. Sa phy­si­ca­lité à la fois brute et précise se double d’une cer­taine théâtralité. Cathe­rine Gau­det est artiste asso­ciée à la com­pa­gnie DLD-Daniel Léveillé danse. En jan­vier 2020 elle crée la com­pa­gnie Cathe­rine Gaudet.

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Distribution

Inter­prètes
Dany Des­jar­dins, Fran­cis Ducharme, Caro­line Gra­vel, Leï­la Mailly, James Phi­lips, Scott McCabe

Stagiaires/doublures
(à compléter)

Com­po­si­teur
Alexandre Berthiaume

Éclai­ra­giste
Alexandre Pilon-Guay

Élé­ments scé­no­gra­phiques et costumes
Jus­tine Bernier-Blanchette

Adjoint artistique/répétiteur
Sophie Michaud

Déve­lop­pe­ment, pro­mo­tion, gestion
Marie-Andrée Gou­geon pour DLD-Daniel Léveillé danse
Clau­dia St-Georges pour DLD-Daniel Léveillé danse

Pro­duc­tion Com­pa­gnie Cathe­rine Gaudet
Copro­duc­tion Ago­ra de la danse (Mont­réal, Cana­da), centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Nor­man­die dans le cadre de l’Ac­cueil-stu­dio (en cours)

Dates et lieu

juin 2021

  • 17
    ccn de Caen en Normandie 19h00

Billetterie

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