Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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Farmer Train Swirl – étude + TIDE

Spectacles (Programmation)

REPORT – ini­tia­le­ment pro­gram­més en février et mai 2021

Une double soi­rée pla­cée sous le signe de l’expérimentation : un solo hybride et inven­tif, nour­ri de toutes les influences de la house et un duo d’improvisateurs venus du nord croi­sant musique et danse.

Fas­ci­nant est le geste de Cas­siel Gaube, qui tel l’enfant curieux ou l’entomologiste démonte la house pas à pas pour en tra­quer les influences. Funk, jazz, sal­sa, cla­quettes… Le jeune cho­ré­graphe belge, qui a beau­coup fré­quen­té les clubs et les scènes sau­vages, décrypte aujourd’hui ce style à tra­vers Far­mer Train Swirl – étude, exhu­mant les emprunts, iso­lant les pas et les figures au fil d’une explo­ra­tion ges­tuelle qui le mène d’une danse à l’autre. Mais sur­tout, au terme de cette « étude », le dan­seur crée un objet cho­ré­gra­phique en soi, drôle et sin­gu­lier, enga­geant à son tour un double pro­ces­sus d’appropriation et de trans­for­ma­tion tel qu’il se pra­tique au cœur de la house. Hybride, riche et com­plexe, Far­mer Train Swirl – étude hésite entre la recherche et le jeu de cache-cache.

Et quand un trom­pet­tiste ren­contre une dan­seuse, qu’est-ce qu’ils se disent ? Vivi­fiant, sub­tile et drôle, TIDE ouvre un dia­logue expé­ri­men­tal entre la cho­ré­graphe islan­daise Bára Sigfúsdót­tir et le musi­cien et com­po­si­teur nor­vé­gien Eivind Løn­ning. Rom­pus à l’improvisation depuis des années à tra­vers leurs démarches per­son­nelles, ces deux per­for­meurs par­tagent la scène pour la pre­mière fois. Gra­vi­tant l’un autour de l’autre, ils créent ensemble un espace où danse et musique convergent vers une seule et même expé­rience. Dans un mou­ve­ment com­pa­rable au res­sac de la marée (tide en anglais), gestes et sons s’attirent et se repoussent, cha­cun s’aventurant sur le ter­rain et dans la langue de l’autre, dans une connexion et une influence mutuelle constante. Un échange libre et vibrant.

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Distribution

Far­mer Train Swirl – étude

Concep­tion, interprétation
Cas­siel Gaube

Conseil artis­tique
Liza Balias­na­ja, Theo Live­sey, Manon Santkin

Durée
40 minutes

Pro­duc­tion Hiros
Dis­tri­bu­tion ART HAPPENS
Copro­duc­tion Char­le­roi danse
Avec le sou­tien de Vlaamse Gemeen­schaps­com­mis­sie, works­pa­ce­brus­sels, Kuns­ten­cen­trum BUDA (Kor­trijk), KAAP, Kuns­ten­werk­plaats, De School van Gaasbeek

TIDE

Cho­ré­gra­phie et danse
Bára Sigfúsdóttir

Com­po­si­tion musi­cale et interprétation
Eivind Lønning

Durée
50 minutes

Pro­duc­tion GRIP
Copro­duc­tion Kuns­ten­werk­plaats Pia­no­fa­briek (Bruxelles)
Sou­tien kuns­ten­cen­trum nona (Meche­len, Bel­gique), Sla­tu­rhu­sid Egilss­ta­dir (Islande), Reyk­ja­vik dance ate­lier (Islande), Sce­ne­hu­set Oslo (Nor­vège), Fun­ding for Nor­we­gian and Ice­lan­dic Col­la­bo­ra­tion, Art Coun­cil Nor­way, Fle­mish Com­mu­ni­ty Com­mis­sion et Mobi­li­ty Fund of the Nor­dic Culture Point
Dif­fu­sion inter­na­tio­nale A pro­pic – Line Rous­seau et Marion Gauvent

Partenaires

avec le sou­tien de l’On­da – Office natio­nal de dif­fu­sion artistique

Avec le sou­tien de la Ville de Caen, label Caen Nor­dic

Dates et lieu

septembre 2021

  • 15
    ccn de Caen en Normandie 20h00

Billetterie

Tarif unique 8€

Billetterie

Billetterie Weezevent

Presse

  • Sceneweb.fr le 01/06/2021

    Qu’amène-t-il à la house ? Cassiel Gaube en décrypte l’écriture : isoler les pas et figures, comprendre les filiations, cerner les hybridations. Puis les adapter, les faire muter, les enchaîner, les articuler. Réinventer. Cassiel Gaube compose une danse house d’auteur. Superbement déliée dans son corps élancé, la voici rendue parfaitement lisible, dans le solo Farmer Train Swirl – Étude (assortiment peu traduisible de trois intitulés de pas).

    Article complet

  • Que faire à Paris ? le 01/03/2021

    Bára Sigfúsdóttir est une chorégraphe et danseuse islandaise, Eivind Lønning un compositeur et trompettiste norvégien. Pour cette pièce, qui convoque l’entrelacement serré de la musique et de la danse, ils forment un duo en interaction constante, vibrante. Entre eux, les frontières se font poreuses. Eivind Lønning danse avec sa trompette, produisant du souffle et du son autant que de la musique, tandis que Bára Sigfúsdóttir transforme son corps en instrument. Elle s’attache à isoler les segments qui le forment, pieds, mains, et leur donne une vie propre. Comme la marée (tide) monte et descend en fonction des forces de gravité de la lune et du soleil, la pièce joue des sensations et des attractions et donne à voir le mouvement profond d’une relation.