Centre Chorégraphique National de Caen en Normandie.
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L’œil nu

Spectacles - installations

Por­tée par la puis­sance de l’imagination, L’œil nu donne à voir ce qui se dérobe à la mémoire ou au regard : les dés­équi­libres et l’effondrement d’un corps – stel­laire, phy­sique, col­lec­tif. Six inter­prètes y suivent les pul­sa­tions d’une créa­tion sonore hyper rythmique.

Au pla­teau, les boules d’un jeu de pétanque des­sinent d’abord, de façon aléa­toire, les dif­fé­rents points d’une constel­la­tion que les inter­prètes vont inves­tir et incar­ner. Là, coexistent les deux dimen­sions que Maud Blan­del met en scène : l’une – per­son­nelle – se construit sur les vides lais­sés par le sou­ve­nir d’un évé­ne­ment tra­gique (le sui­cide par balles de son père quand elle était jeune enfant) quand l’autre – uni­ver­selle – s’articule autour du phé­no­mène astro­phy­sique des pul­sars, objet céleste for­mé après l’explosion du cœur d’une étoile mas­sive, tour­nant sur lui-même à très grande vitesse. En tra­dui­sant des prin­cipes tels que la rota­tion, la gra­vité, la pério­di­ci­té, L’œil nu trans­forme l’espace scé­nique en ter­rain d’observation : face à un corps (stel­laire, phy­sique, col­lec­tif) qui dégénère, que per­çoit-on réel­le­ment ? Com­ment dépla­cer un groupe, com­ment relan­cer, contrac­ter, dila­ter ? Dan­seurs et dan­seuses tra­duisent ces prin­cipes d’instabilité sur une bande son tra­vaillée à par­tir de samples de des­sins ani­més, de boucles élec­tro et de gui­tares au son carac­té­ris­tique des années 80. La cho­ré­graphe joue des chan­ge­ments d’échelle, déjoue le tra­gique et dépeint les (dys)fonctionnements de la mémoire pour don­ner forme aux images qui nous manquent, défor­mer celles que nous avons et célé­brer par le corps ce qui dépasse notre entendement

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Distribution

Mise en scène et cho­ré­gra­phie Maud Blan­del
Danseur·se·s Karine Dahouind­ji, Maya Masse, Tilou­na Morel, Ana Tere­sa Per­ei­ra, Romane Pey­ta­vin, Simon Ramseier
Créa­tion sonore Fla­vio Virzì, Denis Rol­let, Maud Blandel
Créa­tion lumière Daniel Demont et Flo­rian Bach
Régie son Denis Rol­let
Regard exté­rieur Anna-Mari­ja Adomaityte
Cos­tumes Marie Baje­no­va

Durée 60 minutes

Pro­duc­tion I L K A
Pro­duc­tion et dif­fu­sion Paral­lèle, Pra­tiques artis­tiques émer­gentes inter­na­tio­nales, Mar­seille Admi­nis­tra­tion Alexan­dra Nivon
Copro­duc­tions Arse­nic – Centre d’art scé­nique contem­po­rain | Pavillon ADC – Genève & La Bâtie-Fes­ti­val de Genève | centre cho­ré­gra­phique natio­nal de Caen en Nor­man­die, dans le cadre de l’Accueil-studio/ministère de la Culture
Avec le sou­tien du Cndc – Angers dans le cadre de l’Accueil Studio
Sou­tiens Etat de Vaud | Ville de Lau­sanne | Lote­rie romande | Pro Hel­ve­tia, Fon­da­tion suisse pour la culture | Fon­da­tion Ernst Göh­ner | Pour-cent cultu­rel Migros
La com­pa­gnie I L K A béné­fi­cie d’un contrat de confiance avec la Ville de Lau­sanne — 2021–2024.

Partenaires

avec le théâtre de Caen

Dates et lieu

avril 2025

  • 23
    ccn de Caen en Normandie 20h00
  • 24
    ccn de Caen en Normandie 20h00

Billetterie

théâtre de Caen
Tarifs de 6 à 18€
02 31 30 48 00 (du mardi au samedi, de 13h à 18h30)
→ Billetterie en ligne


BORD D
E SCÈNE
Ren­contre avec l’équipe à l’issue du spectacle
mercredi 23 avril